Découvrez les vestiges archéologiques d'Algérie au travers de notre collection de monographies Afer sum.
A paraître : Celle d'Ikosim-Icosium.
Depuis dix ans une monographie de l'Alger antique attend dans les tiroirs... Depuis soixante ans, on aimerait lire ce que les archéologues ont pu retracer de l'histoire d'une cité qui nous échappe. Ces travaux qui attendent de paraître sont à commander ou à soutenir là.
Appel à souscription et soutien pour la publication d' : Ikosim-Icosium- Monographie archéologique de la cité antique d’Alger.
Sommaire : N. Benseddik, Fragments d’histoire
Restitution du cardo d’Icosium A. Hadjilah
Le trésor monétaire d’Ikosim. Contexte historique et archéologique A. Soltani
Le monnayage romain S. Deloum
Les inscriptions N. Benseddik
Céramique et verrerie antiques à Alger. Le mobilier funéraire de la nécropole septentrionale d’Icosium (IIIe s. av. J.-C. – Ve s. apr. J.-C.) A. Quevedo
La sculpture …..N. Benseddik
Les mosaïques N. Abdelouahab
Ikosim-Icosium au MNA N. Benseddik
Avant-propos :
Son triangle protecteur ne put épargner à l’antique cité les transformations mutilantes des bâtisseurs sans imagination des XVI-XVIIIe siècles. Respectées pendant des siècles par ses habitants, ses ruines puniques et romaines servirent de matériaux de construction pour les fortifications, les édifices publics et les somptueux palais qui s’élevèrent de toutes parts dans la ville ottomane. Puis vinrent les innombrables mutilations du violent remodelage colonial français. Le récent projet de station de métro à la Place des Martyrs a gravement porté atteinte aux restes encore enfouis d’Ikosim-Icosium. Cette litanie explique l’étendue de notre ignorance : nous ne savons rien sur les premiers temps d’Ikosim, sur son architecture, sur la vie quotidienne de ses habitants ; et sur Icosium ? Cette modeste et funeste chronique archéologique permettra-t-elle de raccommoder une histoire d’Ikosim-Icosium vieille de plus de vingt siècles mais en lambeaux ?
Par bonheur, M. Le Glay, des décennies après les grands bouleversements infligés à la cité antique, a publié une synthèse des travaux d’A. Berbrugger, A. Devoulx et P. Gavault1. 50 ans plus tard, il est temps de mettre à la disposition des africanistes une monographie archéologique fondée sur un inventaire analytique aussi exhaustif que possible d’un matériel éparpillé entre le Musée National des Antiquités et ses réserves et le Parc Gatlif ; les entrepôts qui ont reçu le matériel archéologique provenant du chantier de fouilles de la Place des Martyrs (2009) nous sont restés inaccessibles. Le Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC. Oran) avait bien voulu, en 2005, soutenir modestement notre projet de recherche intitulé "Les sources de l’histoire ancienne et médiévale de l’Algérie : répertoire et analyse critique des sources. L’exemple d’Alger." Malgré de sérieuses difficultés matérielles et administratives, le projet débouche, enfin, sur la publication des résultats obtenus.
Sous la direction de N. Benseddik, l’équipe initiale s’est composée de Naïma Abdelouahab et Amel Soltani, chercheurs, Zohra Aissaoui et Henia Guesmi, assistantes techniques. Couvrant originellement les périodes antique et médiévale, la monographie a dû se cantonner à l’Antiquité à la suite du départ de Abderrahmane Khelifa. Saïd Deloum, Asma Hadjillah et Alejandro Quevedo. D autres chercheurs, se sont joints à l’équipe pour la publication de la monographie.
Il m’est agréable de remercier ici, pour leur aide, mes collègues du Musée National des Antiquités, Chafiaa Aït Allek et Mohammed Achemoun, ainsi que mes amies Nathalie de Chaisemartin et Catherine Lochin.
Pr Dr Nacéra Benseddik